Daniel Pontoreau > 31 mars - 2 juin 2019

Le 01 janv. 1970
Mis à jour le 28 juil. 2021

Daniel Pontoreau porte une très grande attention à ses accrochages. Ainsi, profitant de l’espace vacant entre deux expositions, il est venu essayer quelques pièces in situ pour voir la manière dont les choses existaient dans les grandes nefs des anciennes écuries. Au-delà des sculptures elles-mêmes, c’est tout l’espace qui est à considérer, l’air entre les choses, le blanc sur les murs entre les objets, les vides. À partir d’un vocabulaire minimal, essentiel, souvent rudimentaire, l’artiste façonne une cosmogonie complexe, d’une grande charge poétique et d’une profonde singularité. C’est dans ce monde qu’il nous proposera de déambuler à Kerguéhennec : « Comme Henri Michaux, je voudrais pouvoir dessiner les effluves qui circulent entre les personnes. Je m’intéresse aux concepts, aux signes, qui peuvent être perçus par les hommes de toutes les cultures. Il y a un langage des formes qui parle à tous. »

Défaut


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